Pierre Prevost
Leonard 12200 La rouquette
Durée des documents :
Balade sur le chemin : 12 min.
L'univers de Pierre : 13 min.
Rejoindre le point avec Google Maps : 44.314842,1.955406
A peine montrer tout rentrer,
C’est une expo.
Faire prendre l’air à mes sculptures comme à mon chien.
Retour au bercail moins quelques traces éparpillées.
Remises au placard, ré-entassement de l’encombrement.
Entre-temps je m’étalais dans le vide de leur absence.
J’ai souvent pensé que chaque sculpture
n’était de passage que pour annoncer la suivante et
ainsi de suite, indéfiniment le même recommencement, comme une phrase qui s’effacerait au fur et à mesure qu’elle est écrite, pour nous emmener là où elle va.
Peut-être nulle part comme en promenade.
Toujours sont-elles et cela m’encombre,
comme pour le taulard son lourd passé.
Ainsi donc l’expo finie je ramène le tout dans mes pénates.
Mais plus j’approche du lieu d’accueil, plus la prison me crie son nom.
Aussi n’hésitant plus je m’arrête en cours de chemin et ça tombe bien il y en a un qui mène chez moi.
Je plante les sculptures en bordure des champs, pour qu’ainsi de suite l’expo se prolonge à l’infini.
Je rentre à l’atelier la tête et les mains libres,
j’ai fait plage nette ! je peux gribouiller à marée basse sur le sable fin tout frais lavé, en attendant la prochaine marée
qui effacera tous mes tracas.
Pierre Prevost
Leonard 12200 La rouquette
Durée des documents :
Balade sur le chemin
12 min.
L'univers de Pierre
13 min.
A peine montrer tout rentrer,
C’est une expo.
Faire prendre l’air à mes sculptures comme à mon chien.
Retour au bercail moins quelques traces éparpillées.
Remises au placard, ré-entassement de l’encombrement.
Entre-temps je m’étalais dans le vide de leur absence.
J’ai souvent pensé que chaque sculpture
n’était de passage que pour annoncer la suivante et
ainsi de suite, indéfiniment le même recommencement, comme une phrase qui s’effacerait au fur et à mesure qu’elle est écrite, pour nous emmener là où elle va.
Peut-être nulle part comme en promenade.
Toujours sont-elles et cela m’encombre,
comme pour le taulard son lourd passé.
Ainsi donc l’expo finie je ramène le tout dans mes pénates.
Mais plus j’approche du lieu d’accueil, plus la prison me crie son nom.
Aussi n’hésitant plus je m’arrête en cours de chemin et ça tombe bien il y en a un qui mène chez moi.
Je plante les sculptures en bordure des champs, pour qu’ainsi de suite l’expo se prolonge à l’infini.
Je rentre à l’atelier la tête et les mains libres,
j’ai fait plage nette ! je peux gribouiller à marée basse sur le sable fin tout frais lavé, en attendant la prochaine marée
qui effacera tous mes tracas.